samedi 22 janvier 2011

L'origine de l'ASDMQ

À la suite de plusieurs articles dénonçant une surfacturation dans les cliniques privées pour le traitement au Lucentis, de nombreuses personnes ont communiqué avec moi au cours des dernières semaines. J'ai donc décidé d'ouvrir un blogue sur Internet pour offrir de l'information et rassembler les personnes atteintes de DMLA afin de faire pression pour que cesse cette discrimination. J'ai reçu de nombreux témoignages de personnes qui s'appauvrissent par cette pratique en clinique privée ou, encore, qui ne peuvent payer pour ce traitement vital pour conserver sa vision. Il y a plus de 300 000 personnes atteintes de DMLA, que ce soit la forme sèche ou humide. Le Lucentis n'est que le premier médicament pour la forme humide. D'autres sont expérimentés pour la forme sèche. Il y donc une nouvelle génération de médicaments dans un proche avenir. Toutefois, si rien n'est fait pour empêcher les hôpitaux qui éconduisent leurs patients vers des cliniques privées, tous ces nouveaux traitements se donneront exclusivement dans ces cliniques. Il s'agit en fait d'une privatisation d'un soin essentiel qui cible les personnes âgées, plus vulnérables, et sans tenir compte de leur capacité de payer. Nous avons formé un comité de défense. Inscrivez-vous sur ce blogue ou encore, envoyez-nous un courriel:  

andrelavoie06@gmail.com   téléphone: 1-418-439-3342 (Clermont)

ou Gilles Dion à Québec téléphone : 418-628-3905

Je vous remercie pour votre appui. Ensemble nous parviendrons à faire respecter la Loi de l'assurance maladie du Québec dont le principe fondamental est une égalité des soins pour tous.

André Lavoie

 *Important : Nous aurons une première assemblée publique samedi le 5 février prochain à Québec, de 13h30 à 15h30 au Centre communautaire Lucien Borne situé au 100 Chemin Ste-Foy (angle Salaberry). Stationnement à l'arrière par la Côte Sherbrooke. Ascenseur. Il y aura des accompagnateurs pour vous guider dans l'édifice. Si vous avez besoin d'un transport, communiquez avec moi. Il y sera question de remboursements et de moyens de pression.


Voici quelques témoignages reçus jusqu'à maintenant:

« J’ai comme retraité le minimum de retraite, soit avec la Régie des rentes 14 000$ annuellement. Et comme je dois aussi payer  600 $ de médicament par an, payer 150$ à tous les mois ou deux pour le Lucentis, mes moyens ne me le permettent pas, hélas. En vous remerciant pour votre lutte au nom de bien des gens âgés ».
Jacques D.

« Je vis une tristesse sans nom en plus d’une colère face à ce refus de l’hôpital d’assumer ses responsabilités. Dans peu de temps, je ne verrai plus le sourire de mes petits enfants. Je perdrai ma raison de vivre, mes yeux. Je lance un appel au secours en mon nom et au nom de tous ceux qui sont frappés par cette cruelle maladie. »
Louise G. 

« Je suis moi-même atteint de cette maladie et je subis des injections de Lucentis. Je me permets de vous faire une suggestion. Je serais le premier à signer une pétition sur le site de l'assemblée nationale ».
Jules D.

« De passage à Gatineau, je suis allé à l'hôpital général d'Ottawa pour une injection. Coût : 0 $ À Québec j’ai payé à chaque fois 200 $. On peut certainement dire deux poids, deux mesures ! Je vous félicite d'avoir eu le courage de dénoncer une telle pratique ».
Normande G.

« Je suis heureuse de pouvoir communiquer avec vous car je suis moi aussi une de ces personnes au prise avec le prix abusif demandé dans une clinique privée pour recevoir l'injection du Lucentis. Je recevrai d'autres injections sous peu, j'en ai reçu 3 jusqu'à date au coût de 200$ chacune + 60.00$ pour le scan 1 fois sur2. »
Florianne C.

« Je me joins donc à vous pour dénoncer le coût exorbitant chargé pour administrer ce médicament. »
 C.T.

« C’est incompréhensible qu’on refuse de soigner gratuitement les personnes atteintes de dégénérescence maculaire. Plusieurs vont perdre la vue ».
Juliette B.

« C’est tout simplement une honte de voir qu’au Québec on traite des citoyens comme ça. »
Denise L.

« Ma mère a eu le choc d’apprendre que sa vision était atteinte. Puis un deuxième choc qu’il lui faudrait payer 200 $ par mois pour des injections. Elle n’a pas cet argent. Moi non plus. Que pouvons-nous faire? »
Aline B.

« J’ai pris connaissance de toutes les démarches que vous avez faites à ce sujet.  J’aimerais collaborer de façon à faire comprendre à nos dirigeants, qu’ils doivent aider ces personnes, qui deviendront malvoyantes, si rien n’est fait ». 
Micheline L.

« Je n’ai pas d’argent pour payer les injections. Mon frère en a payé une. Mon autre frère m’a avancé l’argent pour une deuxième. Mais ça s’arrête là. Je ne sais pas ce qui va m’arriver ».
Régis F.

« Je recevais des traitements au Lucentis qui étaient payés par les assurances de mon mari. Puis il a perdu son travail. Nous n’avons plus l’argent pour payer. J’ai dû arrêter les traitements. Maintenant c’est l’angoisse. »
Francine P.

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